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Notre histoire

Lytta Basset

Tout a commencé en 2010 à l’université de Neuchâtel quand j’ai initié et dirigé un CAS (Certificate in Advanced Studies) en accompagnement spirituel diplôme discerné par l’université.

À cette époque ce n’était pas gagné, il a fallu l’« enthousiasme » du directeur de la formation continue de toutes les facultés, professeur de mathématiques convaincus que nous allions répondre à des « besoins sociétaux énormes ». Le succès fut considérable – 53 participants la première année, puis 46, puis 65.

Dans son travail écrit final une participante du premier CAS avait lancé l’idée de créer une association pour former à l’accompagnement spirituel – dans la foulée des trois CAS et avec le même contenu- étant donné que je partais à la retraite de l’université à l’été 2014. Une équipe d’une dizaine de personnes, moitié intervenants moitié diplômés, a cheminé presque deux ans pour discerner dans le dialogue et la prière afin de poser les bases de l’AASPIR.  Parmi ces pionniers : Pierre André Pouly, Aude Zeller, Rosette Poletti, Pierre Glardon, Cécile Entremont et moi-même.

Quand on a constitué le premier comité, Cécile et moi étions partantes pour assumer la responsabilité des formations. Six années d’une intense et fort fructueuse collaboration s’ensuivit.

Là encore ce n’était pas gagné, la première volée ou promotion de l’AASPIR nouvellement née a démarré en janvier 2015 sans secrétariat, sans locaux, sans un centime, sans moyens publicitaires et sans l’attrait que représentait jusque-là l’obtention d’un diplôme universitaire – quand bien même tous les intervenants restaient des universitaires.

Premier miracle : 40 participants la première année. Deuxième miracle : l’engagement au pied levé de Corinne Martin dans le travail de secrétariat, dont l’efficacité et le professionnalisme ont largement contribué au développement de l’AASPIR.

Au fil des années l’association a mené à bien une formation de base chaque année alternativement en Suisse et en France, avec chaque fois des participants belges – à Crêt Berard (Vaud), à Grandchamp (Neuchâtel), à Saint-Antoine-l’Abbaye (Isère), à Montréal, à Trosly (région parisienne). Par ailleurs nous avons toujours veillé à avoir dans le comité, ainsi que pour la coprésidence, des membres suisses et français.

Depuis le premier CAS jusqu’à Grandchamp II (2023-2024), plus de cinq cents personnes ont suivi la formation de base. Et un bon nombre s’engage régulièrement dans les formations spécifiques, notamment pour approfondir certains modules ou explorer d’autres domaines utiles à l’accompagnement spirituel. À cela s’ajoute la constitution spontanée de plusieurs groupes régionaux AASPIR issus des formations de base, En Suisse et en France, souvent orientés vers de l’intervision.

Après le départ de Cécile Entremont, une nouvelle équipe de responsables des formations s’est constituée au printemps 2024. Florence Gibert (France), Thierry Lenoir et moi (Suisse). Une nouvelle secrétaire, Alexandra Urfer Jungen, a été engagé à 40 % dorénavant. Et le comité s’est bien renouvelé aussi, après le départ notamment de Salvina Occhipinti, coprésidente d’une fidélité et d’un professionnalisme à toute épreuve depuis 10 ans.

La demande de formation en accompagnement spirituel et toujours aussi forte et la demande en accompagnement individuel également. Il nous importe depuis le début de porter ensemble, collégialement, le devenir d’une association qui n’est largement pas le fruit exclusif de nos efforts. Reconnaissance renouvelée envers Celui qu’on appelle le Vivant, la Source, l’Eternel, le Tout autre, le Souffle de vie, Plus grand que soi…

Notre spécificité : la référence explicite au Tiers, à la Transcendance – peu importe le nom qu’on lui donne – enracinement indispensable pour pouvoir accueillir toute spiritualité, tout appartenance religieuse ou culturelle.

L’exigence essentielle : la pratique d’un accueil inconditionnel des pairs sans esprit de jugement, en écho à la bienveillance des intervenants entre eux.

Nos défis actuels :

– Répondre aux besoins de formation en accompagnement spirituel d’une génération sans bagage chrétien.

– Diversifier nos offres de formation – diplôme de base, mise sur pied de plusieurs formations certifiantes, développement de formation spécifique.

– Explorer la possibilité de répondre aux sollicitations récurrentes émanant de pays d’outre-mer